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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 15:26

 

Face à la complexification croissante de la gestion publique locale dans chacune des 36 782 communes, tant en milieu urbain que rural, les pouvoirs publics nationaux ont souhaité redynamiser les regroupements intercommunaux, la loi du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale, dite loi Chevènement, est l'un des principaux outils consacrés à l'Intercommunalité.

La France entière est convaincue du bien-fondé de cette loi…Sauf notre Maire !

 

Itteville appartient à La communauté de Communes du Val d’Essonne qui regroupe 21 communes autour des projets liés à la collecte des ordures ménagères, les transports sur des lignes régulières et scolaires, les équipements sportifs communautaires, le développement économique, l’insertion professionnelle, etc.

Certes on peut ne pas être d’accord avec toute la politique mise en place par la CCVE, la démocratie est quelque fois lourde à accepter….Mais peut-on raisonnablement être contre toutes ses actions ?

C’est le cas du Maire d’Itteville qui ainsi se prive de bien des avantages dont pourrait bénéficier notre commune.

 

 

L’aire des gens du voyage : De par la loi, la commune est obligée de proposer une aire d’accueil pour les gens du voyage. La commune propose le terrain, la communauté de communes paie les études et la construction. En 2008, le terrain était choisi, les études faites, le chantier pouvait commencer…C’était sans compter avec les amitiés du Maire qui, refusant ce voisinage, ont bloqué le projet. Un nouvel emplacement (à l’entrée de la commune) était proposé au-delà de toute logique …5 ans plus tard, le projet se précise mais le Maire veut le différer de manière à ne pas entraver sa campagne électorale !

 

Les jardins d’insertion : Un chantier d’insertion : quelle bonne idée ! Si ce n’est que le coût de l’opération est au minimum de 250 000€ (achat des terrains, prime d’éviction aux exploitants agricoles actuels, construction des serres, achat de tracteur et matériels  divers, arrivée d’eau, abri…) auquel s’ajoute une subvention annuelle de fonctionnement de 15 000€/an. Les bénéficiaires viendront de tout le secteur géographique. Pourquoi ne pas faire prendre en charge cette lourde dépense par la CCVE qui a pour compétence le développement économique et l’insertion professionnelle ? Aucune subvension n'a été demandée.

 

Le camping d’Itteville

De la compétence, là encore de la CCVE, le développement touristique est un enjeu local important. Si le camping du Val d’Essonne est pour beaucoup une solution de logement de fortune, l’aspect habitat de loisirs ne peut pas être négligé. Des études ont été faites par la communauté de communes qui ne demandent qu’à ressortir des cartons.

 

Le gymnase

Chacun sait que le gymnase Marcel Cerdan est en mauvais état et que des mesures d’urgence s’imposent. La solution trouvée par la municipalité est la récupération d’un gymnase déclassé par la Mairie de Brunoy (on se demande bien pourquoi ?) que le Maire s’honore de payer à bas prix mais pour lequel les travaux de voirie, de réseaux et de soubassement  et de chauffage coûteront très cher, sans évoquer l’emplacement choisi qui ne satisfait ni les associations sportives, ni les scolaires, ni les riverains.

Là encore, pourquoi ne pas faire appel à la CCVE qui a la compétence « équipements sportifs » ?

 

Les activités culturelles :

De nombreux festivals artistiques de plus ou moins grande renommée, mais de qualité reconnue  animent la vie culturelle du sud du département : Jazz avec l’association au Sud du Nord, spectacle vivant avec le festival Dedans –Dehors, les Champs de la marionnette ou les Hivernales… Ses spectacles en mutualisant les moyens des communes regroupées, permettent la diffusion d’œuvres de qualité en en réduisant considérablement le coût. La salle Brassens n’en accueille plus et privilégie des spectacles de variété qui coûtent très chers dans un espace dont la jauge est trop petite pour en amortir le coût.

 

Le Maire rejeté par les communes partenaires est contraint de travailler seul et sans les aides que la commune est en droit d’espérer.

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